Beijing+20 Civil Society Organizations Consultation
Meeting
Addis Ababa, Ethiopia
14-16
November 2014
FEMNET en partenariat avec d'autres
Organisations régionales africaines qui travaillent sur les droits de la femme
et l'égalité des genres mobilise les OSC féminines africaines de partout sur le
continent à s’impliquer dans la revue et d’y apporter leur contribution à
travers différents processus, notamment en collaborant avec le gouvernement au
niveau des pays, en compilant les rapports alternatifs des OSC, en partenariat
avec la CEA et ONU Femmes pour tenir conjointement une réunion technique des
OSC, en organisant une réunion de Consultation élargie des OSC et en faisant le
plaidoyer et du lobbying auprès du gouvernement sur les principales positions
des OSC préalablement, pendant et après la réunion régionale
interministérielle.
Pour faciliter l'implication de la société
civile, FEMNET a coordonné la formation d'une équipe de travail des OSC
composée d'un ensemble diversifié d'OSC qui travaillant sur des thèmes variés
avec différents groupes tels que les jeunes femmes, les femmes de la base, etc.
L’équipe de travail des OSC est composée de Wildaf – Afrique de l’Ouest, FAS,
AAWORD, EASSI, Servitas-Cameroun, Akina Mama wa Afrika, YWCA, Young Women
Leadership Institute, Girl Child Network, ACORD, Ipas Afrique Alliance, Groots
Kenya, Akili Dada, International Women’s Health Coalition, Egalité Maintenant
et le Mouvement de Solidarité pour les droits des femmes africaines (SOAWR).
 |
| Participants à la rencontre Consultative |
Du 14 au 16 novembre
2014 s’est tenue avant la réunion
intergouvernementale qui aura lieu du 17 au 19 novembre 2014 à Addis-Abeba, la
réunion de Consultation élargie des OSC
qui à rassemblé un groupe diversifié d'OSC qui travaillent sur l'égalité des
genres et l'autonomisation et les droits de la femme et de la fille en
provenance des cinq sous-régions d'Afrique. Les organisateurs ont pris
délibérément la décision de garantir la diversité des participants – selon les
thématiques, l’âge, l’origine géographique, nationale, les aspects
socio-économiques et la capacité parmi d’autres catégories en vue de faciliter
un débat riche et nuancé et les échanges sur comment l'agenda Beijing peut être
avancé d'une manière qui promeuve les droits de la femme et de la fille
africaines. La réunion à regroupé
environ 150 OSC dont certains dont certaines se pris en charge.
La réunion des OSC a eu trois volets majeurs
qui sont liés entre eux pour guider une approche holistique de droits de la
femme et de la fille ainsi que l'égalité des genres. Il s’agit de: 1) la
perspective des OSC sur la mise en oeuvre de Beijing + 20 et comment Beijing
peut être un outil efficace de faire avancer l’agenda de droits de la femme, 2)
financement du développement durable (FfD) et 3) formation pratique en
plaidoyer et lobbying.
Les débats sur la revue Beijing + 20 selon la
perspective des OSC a pour but de valider le rapport régional alternatif de
même que de formuler une position des CSO sur la revue Beijing + 20 qui guidera
les efforts de plaidoyer lors de la réunion intergouvernementale et au-delà
notamment au cours de la 59ème CSW.
 |
Country Coordinator of IYAFP(Burkina Faso) à Gauche
Avec les amis venant du Benin(au milieu) et du Botswana(à
droite).
|
Le débat sur le financement du développement
est essentiel car depuis Beijing, les OSC et les gouvernements se sont engagés
à améliorer la qualité de vie et les conditions des femmes et filles, mais un
défi majeur a été, comme souligné auparavant, des contraintes financières et la
lamentable allocation de ressources à la concrétisation de ces engagements. Le
débat sur le financement du développement s’est accentué chez les participants
la réalisation que cette mise en oeuvre nécessite des investissements
importants en ressources financières. Il devient de plus en plus évident que
les engagements qui ne sont pas complétés par des ressources resteront non
satisfaits et qu'on doit faire suffisamment d'attention sur les moyens de mise
en oeuvre. Il est critique de veiller à ce que les femmes soient dans les
espaces de prise de décisions où la répartition des ressources se décide –
aussi bien comme une finalité et en soi, mais en plus en tant que moyen de
concrétiser l’agenda des droits de la femme et l'égalité des genres. Ces débats
sont également très pertinents puisqu’ils alimenteront les débats qui se
déroulent dans le monde sur le cadre financier des objectifs de développement
durable qui entrera en vigueur en 2015 avec l’expiration des OMD. En outre, la Conférence internationale finale sur le
financement du développement aura lieu à Addis-Abeba (Ethiopie) en juillet 2015.
Cette rencontre fournit ainsi une parfaite occasion de coordonner les voix
féministes et de bien se préparer avant cette importante réunion.
Enfin, les participants ont reçu une formation en plaidoyer qui a fait revenir
tous les débats entamés dès la première journée et qui a fourni aux participants
des compétences adéquates pour s'assurer que les réussites au niveau régional
se traduisent au niveau mondial en ce qui concerne la revue Beijing + 20.La
réunion a eu pour but de lier les débats et les résultats de Beijing + 20 aux
débats en cours sur l'Agenda de développement Post 2015.
Membres du groupe Francophone
|
Nom & Prénom
|
Pays de provenance
|
SINKONDO YAGNOUNOU Isidore
|
Burkina
Faso
|
Nehsuh Carine Alongifor
|
Cameroun
|
Rissi
ADEKPE OSSENI ASSANI
|
BENIN/ Ghana
|
AFIWA
KAFUI KUWONU
|
Togo
|
MARAMUKE SEBAHIRE
|
Congo
|
ANIFA KALOMBOLA
|
Congo
|
JOHN GBENAGNON
|
Benin
|
SAMAKE Epouse
BOUARE B
|
Mali
|
MOTCHEBOUNGO O KENMEUGNE
|
Cameroun
|
LOUISE
NZOSABA
|
Burundi
|
NANCY MAKEOH MAFOR
|
Cameroun
|
CRAVIOTTO
NEREA (AWID)
|
USA
|
ANATOLIE NDAYISHIMIYE
|
Burundi
|
ZONEZIWOH
MBONDGULO W
|
Cameroun
|
BERNARDINE
SINDAKIRA
|
Burundi
|
HENDRICA OKONDO
|
Kenya
|
